Jean-Paul Chich devient écrivain (Villeurbanne)
Jean-Paul Chich présente son roman dans son quartier d'adoption : les Gratte-Ciel
A l'heure de la retraite, Jean-Paul Chich a ressorti une vie de notes et s'est attelé à l'écriture d'un premier roman qui sort ces jours-ci
La silhouette de Jean-Paul Chich est connue aux Gratte-Ciel. Pas un jour sans que l'ancien proviseur du lycée Brossolette ne croise un élève qui le salue. Après une carrière passée dans divers établissements de la région et huit années dans le lycée du centre de Villeurbanne, il prend sa retraite et décide de s'installer dans le quartier.
L'oisiveté n'ayant jamais été son fort, Jean-Paul Chich a gardé dans ses cartons un projet pour l'après-Education nationale : il veut écrire des livres. Lui qui en a tellement dévoré depuis sa prime adolescence où il venait à pieds de Sans-Soucis jusqu'à la bibliothèque des Gratte-Ciel, veut publier six romans.
Et pour cela, il a une arme secrète. Tout au long de sa vie, il a pris des notes. Plein de notes. Autant d'impressions, d'anecdotes, de sentiments prêts à nourrir sa propre œuvre. D'où aussi son envie d'inventer un genre à part pour son premier livre : le postitisme.
Jean-Paul Chich a mis un an et demi à écrire et finaliser « Paparazzo 1er ». Un livre qu'il a soumis à un « comité de lecture » composé de parents, d'amis, d'anciens collègues enseignants de « Brosso ». Et puis il est allé pousser la porte de l'éditeur lyonnais Jacques André qui lui avait commandé une biographie de Pierre Brossolette pour les 40 ans du lycée. Une bio écrite à la première personne.
C'est à nouveau la base de ce premier roman. Un ados croisé lors d'un stage photo devient son modèle d'un jour. Impressionné par le cliché qui le montre tel qu'il est en dedans, le jeune homme vole la photo. Devenu lui-même le plus grand paparazzo du monde, il revient vers l'enseignant pour lui demander d'écrire sa biographie… à la première personne.
Comme le biographe malgré lui, le piège se referme sur le lecteur dès les premières pages : on veut connaître la vie de ce paparazzo entre les deux rencontres.
Et on ne lâche plus le livre. Une écriture léchée, des tonnes d'idées et de situations cocasses, plusieurs degrés de lecture. On peut l'écrire : la reconversion est réussie.
> NOTE
Deux signatures sont prévues à Villeurbanne :
Mardi
15 septembre de 15 h 30 à 18 h 30 à « Lettres à croquer », 104, cours
Emile-Zola, Villeurbanne
Samedi 3 octobre de 14 à 19 heures chez « Fantasio », 32 avenue Barbusse, Villeurbanne
Source :