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7 mai 2011

Les écrivains québécois proches du seuil de pauvreté

Les écrivains québécois proches du seuil de pauvreté

De la précarité du métier d'écrivain

Une récente étude sur les revenus des écrivains québécois, réalisée par l’Observatoire de la culture et des communications du Québec (OCCQ) et publiée dans Optique Culture, révèle que les écrivains gagnent de moins en moins bien leur vie.

Sur les 1 899 écrivains recensés au Québec, 1 057 ont répondu à l’enquête. Ce qui en fait donc un document suffisamment représentatif. Celle-ci révèle que les deux tiers des écrivains interrogés ont obtenus moins de 5 000 dollars (environ 3 500 euros) de leurs créations littéraires en un an et que seulement 13% d’entre eux ont franchi la barre des 20 000 dollars (14 200 euros).

Ainsi, sur un an, le revenu moyen qu’un écrivain obtient de ses œuvres est d’environ 2 450 dollars (1 750 euros). Autant dire pas grand-chose…

Pas de quoi faire de vieux os.


C’est pourquoi, la plupart des écrivains ne vivent pas de leurs plumes. Ils en perdraient plutôt. Presque tous ont une autre source de revenu. Et pour les deux tiers, les bénéfices tirés de l’écriture ne correspondent qu’à un cinquième de leurs revenus, alors qu’ils passent en moyenne 43% de leur temps de travail à l’écriture.

L’étude montre par ailleurs que seulement 27 % des écrivains passent plus de deux tiers de leur temps de travail à l’écriture. Difficile donc de parler d’un « métier », s’il est impossible de s’y consacrer à plein temps. De plus, sur ces rares « privilégiés», 51 % se situent dans la tranche des revenus les plus faibles.

Une précarité inquiétante

Au final, les écrivains québécois passent légèrement plus de temps à leur travail secondaire qu’à l’écriture, alors qu’au contraire ils en tirent largement plus de bénéfice. Ceux qui ont choisis de consacrer plus de temps à l’écriture ont du mal à subvenir pas à leurs besoins et de manière générale, tous gagnent assez peu. Pourtant, une grande majorité d’entre eux (81%) détient un diplôme universitaire, contrairement à 75 % des salariés québécois tous domaines confondus.

En conclusion, mis à part 4% d’écrivains à succès qui parvient à tirer un minimum de profit de son œuvre, les autres groupes ont tous un deuxième métier en parallèle ou sont à la retraite. Une situation dévoilée par ces chiffres, mais qui n’est malheureusement pas une exception québécoise.

 

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Source : http://www.actualitte.com/

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